Mickael Evans ♦ Terminé

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H I S T O I R E

“ Il était une fois ”

Mon histoire...accrochez vous si vous devez la lire en entier. Elle n'est pas faire pour les âmes sensibles ou ceux qui sont facilement choqué. Je devrais même interdire aux moins de dix huit ans de la lire. Mais je pense que vous êtes suffisamment grand pour décider par vous même de ce que vous pouvez lire ou pas. En tout cas moi je vous aurais prévenu alors ne venez pas vous plaindre.

Je suis né un 15 aout dans un grand hôpital lors d'une journée pluvieuse parait-il. Je ne peux pas vous le confirmer je ne me rappelle rien de ce jour là. Ma mère, Julie Evans, avait épousé sept mois plus tôt mon père, Andrew Evans. Vous vous posez des questions sans doute quant aux sept mois. Les réponses viendront plus tard ne vous inquiétez pas. Pour le moment on va se concentrer sur mon enfance et sur mes parents. Aussi loin que je m'en souvienne mon père a toujours bu. Je l'ai toujours vu plus ou moins saoul une bouteille d'alcool à portée de main. Ma mère elle travaillait comme serveuse, essayant tant bien que mal de nourrir sa famille. Quand j'étais jeune il battait surtout ma mère. Je n'ai jamais compris pourquoi elle ne s'est pas enfui, n'en a pas parlé à quelqu'un ou même porté plainte. Après des années je n'ai toujours pas réussi à comprendre. On n'est pas sensé faire du mal à quelqu'un qu'on aime. Comment pouvait-elle elle aimer quelqu'un qui lui faisait du mal? C'est au dessus de ma compréhension.

Je devais avoir à peu près six ans quand il s'est lassé de battre ma mère. Il s'est rendu compte que j'étais là, encore plus fragile que ma mère et il s'en pris à moi. Il ne m'a pas battu. Non ça il le faisait encore de temps en temps avec ma mère. Il me réservait une torture plus subtile encore. Chaque soir il prétextait aller jouer avec moi dans ma chambre. Je ne sais pas si ma mère le croyait vraiment ou si elle préférait seulement fermer les yeux sur ce qui se passait dans cette chambre. Au début je hurlais pensant qu'elle m'entendrait et viendrait m'aider. Mais devant son absence de réaction j'ai bien vite fini par abandonner et je me laissais violer en silence par celui qui se disait mon père. Oui oui j'ai bien dit violé. Je n'ai pas peur de dire ce mot. Ce n'est pas le mot qui m'a fait du mal mais mon pseudo père. Chaque soir mon père me violait en me répétant qu'il n'était pas un "putain de pédé" et que c'était ma faute s'il faisait ça que j'étais trop excitant. Il faut dire qu'avec mon corps musclé, mes boucles blondes et mes grands yeux bleus j'ai tout pour faire craquer les filles... et les vieux pervers aussi apparemment.

Mon calvaire a duré plusieurs année sans que personne ne remarque rien. Ma mère, ça devait certainement l'arranger de ne rien voir et de ne rien dire entendre. Il s'en prenait moins à elle ainsi et moi je ne disais jamais rien alors pourquoi se serait-elle inquiété? Mes professeurs, j'avais toujours été un garçon discret, qui ne parle que rarement et ne pose pas de problèmes. Alors comment auraient-ils pu supposer que derrière ces grands yeux bleus se cachait une souffrance plus atroce que tout ce qu'ils auraient pu imaginer. A cette époque là mon seul refuge était la musique. Il y avait dans mon école une salle de musique qui contenait un vieux piano. Chaque soir après les cours je venais me réfugier dans cette salle et je jouais. J'avais un talent inné pour la musique. Dés que j'entendais une musique je faisais mon maximum pour la retenir et la reproduire au piano. Je restais là bas jusqu'à la fermeture de l'école puis je rentrais chez moi. Je prétextais être resté dehors avec des amis et on ne me posait pas de questions.

Tout bascula dans ma vie à l'époque où je fêtais mes quatorze ans. Enfin je n'ai pas eu de fête mais c'est une expression parait-il. Donc j'avais dans les quatorze ans quand l'incident s'est produit. Ca a été la fois de trop pour mon père. Avec les années la fréquence des séances de jeu avaient diminué. Il était de plus en plus souvent saoul et ne tenait pratiquement plus sur ses jambes dans ces moments là. Ce soir là il était venu une fois de plus dans ma chambre pour faire ce qu'il aimait tant faire. Il n'avait pas beaucoup bu ce soir. Juste assez pour faire ce qu'il venait faire et pas suffisamment pour ne plus tenir sur ses jambes. Je ne sais pas ce qui s'est passé ce soir là. C'était peut être juste le bon soir ou plutôt le soir de trop. En tout cas ce soir là je ne me suis pas laissé faire. Quand il s'est approché de moi j'étais prêt. Je l'ai frappé en plein visage. Sous le choc il est tombé... sur le rebord de la table. Au départ quand je l'ai vu allongé sur le sol j'ai cru qu'il faisait semblant ou trop saoul finalement. C'est quand j'ai vu la flaque de sang s'agrandir sous lui que j'ai compris que quelque chose n'allait pas. Je l'ai tué.

Je suis passé au tribunal mais je n'ai rien eu. Les juges ont considéré que j'étais jeune et que je ne faisais que me défendre face à une série de viol répété. Ma mère elle m'en a voulu. Cette conne elle l'aimait son ivrogne. Elle pensait sincèrement qu'on avait mérité qu'il nous fasse du mal, que nous n'étions que des monstres. Et c'est là que j'ai su la vérité. Avant de rencontrer mon pseudo père elle était sorti avec mon vrai père. Elle était jeune et lui beau comme un Dieu, au sens propre du terme. Au début elle ne s'était douté de rien. Elle s'était donc offerte à lui sans se douter de rien. C'est après avoir eu ce qu'il voulait qu'il lui a révélé qu'elle attendait un fils de lui et qu'il était un Dieu. Elle a eu honte d'elle même, d'avoir été assez faible pour succomber à ce qu'elle considérait comme un monstre pas humain. Quelques temps après elle a rencontré mon pseudo père et lui a raconté toute la vérité. Il l'a traité comme la trainée qu'elle pensait être. C'est peut être pour ça qu'elle s'est toujours laissé faire. Et moi elle me considérait comme un monstre qui méritait son sort. Un sang mêlé même pas humain et qui lui rappelait chaque jour sa faute. Elle m'a également raconté qu'il existait un camp pour les sangs mêlés comme moi. A sa façon de parler j'ai compris que je n'étais plus le bienvenue sous son toit.

J'ai donc quitté le domicile familial pour rejoindre le camp. Je ne dirais pas que je me suis immédiatement senti à ma place et que je me suis fait des tas d'amis. Ca n'a jamais été mon genre de toute façon. Il parait que les enfants d'Apollon comme moi sont tous charismatiques et séducteurs. Peut être que j'ai cette capacité en moi mais je n'ai jamais tenté de m'en servir. Je n'éprouve pas l'intérêt d'être entouré de monde. Ca ne m'a jamais aidé à éviter l'enfer. J'ai quelques amis mais pas de harem autour de moi. Je préfère rester seul à jouer du piano. Il n'y a que là que je me sens vraiment détendu. Je ne comprends pas ceux qui se prennent déjà pour des héros et des grands guerriers. Ceux là ne savent pas ce que c'est que de souffrir chaque jour et d'avoir envie de mourir pour échapper à la souffrance. Ils ne savent pas ce que c'est que de tuer quelqu'un. Moi je sais et je ne me sens pas un héros pour autant.

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▬ Tout d'abord, le mot de passe : Swan valide le jolie code ♥
▬ Ensuite, c'est quoi ton p'tit prénom ? Ou même ton pseudo habituel ? Dique, Sa Dique
▬ Il y avait beaucoup de bougies sur le gâteau de ton dernier anniversaire ? Un certain nombre, j'ai pas vérifié qu'il y avait le compte
▬ Tu le trouves comment notre petit forum ? Affreux c'est pour ça que je me suis inscrit j'aime les trucs horrible ^^
▬ Qui est ce qui t'en a parlé ? Une Bryoche au vinaigre
▬ Tu as des idées à nous proposer pour l'améliorer ? Régler le problème de la largueur sinon je ne vois rien d'autre
▬ Et pour finir, un petit commentaire sera le bienvenue : Vive le Nutella!!!!